THE BLOG

21
Jun

Whatever floats your boat (Literaly)

A l’occasion du long weekend de trois jours, grâce au “Late May Bank Holiday”, je suis partie du 25 au 27 mai à Londres. (En réalité, je suis partie le 24 mai, en sortant du travail à 17h.)

Lors de mon 2ème jour dans la métropole, j’ai décidé d’essayer un autre moyen de transport que la marche ou encore le métro souterrain (le fameux Underground. Très pratique d’ailleurs, et les cartes permettent de se repérer facilement.) : Le River Bus ! (Oui, je sais, côté inspiration ils sont pas allés très loin…)

Mon idée de départ était la suivante :

Londres est grand, il était déjà 19h30, et j’avais marché pratiquement la journée entière. Mes jambes, mes pieds, mes chevilles, même mes orteilles, me faisaient mal. Pourquoi ne pas se rendre au London Eye, ou encore Westminster, par la Tamise ?.

Petit problème :

J’ai un sens de l’orientation si mauvais la majorité du temps, je ne suis même pas sure qu’on puisse l’appeler un sens tout court. Et je n’ai jamais été si douée que ça pour lire une carte non plus (Pour preuve, j’ai réussie à me perdre à mon arrivée à Londres en moins de 15 min. Je devais à ma sortie de la gare tourner à droite, continuer tout droit avant de tourner à gauche. J’ai oublié de tourner à gauche, et je ne savais plus dans quelle rue tourner de toute manière.)

J’ai ainsi pris un bateau ne s’arrêtant pas à Westminster, mais au London Eye (soit l’arrêt avant). Une fois arrivée a cet arrêt, le bateau remonte la tamise. Décidée à profiter de l’air marin et convaincue qu’une fois à l’autre bout de sa ligne le bateau va faire remit tour : Je reste.

Grosse erreur, il s’arrête, et laisse , sur le quai dans du Royal Arsenal, en face des Royal Docks, moi et mon compagnon d’infortune américain. Par chance, il nous reste encore un bateau pour faire le trajet retour (Le tout dernier !! On est sauvé!). Nous avons donc pu profiter du coucher de soleil !

07
Jun

The art of food

Je ne vais pas vous mentir.

Malgré être l’une des rares personnes non-natives à généralement apprécier la cuisine anglaise traditionnelle (et même la seule de toute ma famille; oncles, tantes et grand-parents des 2 côtés compris…), je ne me faisais pas vraiment d’illusion sur celle-ci. (Ce qui explique pourquoi je me suis goinfrée de camembert et de pain avant mon départ, et apprécié encore plus que d’habitude la cuisine de ma mère.)

En Angleterre on peux distinguer la nourriture en 2 catégories : Traditionnelle et Étrangère.

Celle traditionnelle est celle que tout le monde redoute : saucisses et haricots blancs, “fish and chip” “pies” ou ce qui se rapproche des tourtes, ragoûts et viandes bouillies de toutes sortes. On s’y accordera, pas le plus diététique, ou le plus contemporain.

La raison revient encore une fois à la 1ère révolution industrielle anglaise, à l’époque victorienne. Trop occupés avec celle-ci, l’évolution de la gastronomie anglaise s’est plus ou moins arrêtée ici. Et les plats inventés pendant et après sont des plats adaptés pour des travailleurs et des ouvriers pressés. D’où le sandwich, encore très populaire aujourd’hui.

Celle étrangère, est telle qu’elle est : étrangère. Italienne, espagnole, coréenne, japonaise, ou encore même française ! Vous serez aussi presque impressionné par le nombre de restaurants indiens.

Mais si on aime l’Histoire (ou a réussi à ne pas s’endormir durant les cours au lycée), on se rappellera que l’Inde est restée pendant longtemps une colonie anglaise. Et il n’est donc étonnant d’en venir à la conclusion que de nombreuses personnes indiennes au cours des années sont venus s’installer en Angleterre. Cette partie de l’Histoire expliquant aussi le gout des anglais pour la cuisine épicée…

Petits conseils d’une française avec une langue de chat (et ne supporte donc pas beaucoup les épices):

Méfier vous de ce que vous commandez ou achetez :

On retrouve du chili dans de nombreux plats. Même dans une innocente soupe au butternut (courge proche de la citrouille) et aux carottes. (J’avoue sans honte avoir été assez surprise, et avoir appris ma leçon de regarder Tous ce que je prend avant de l’acheter… (Pauvre soupe. Et pauvre langue))

Et même si vous aimez les épices, celles-ci sont plus fortes en Angleterre qu’en France! (Erreur faite avec un plat indien dit “peu à non-épicé”, et résultant en moi le visage rouge et la langue en feu.)

Quelques souvenirs :

  • A Manchester :
Ps : c'est bon le jus de cranberrys 

Restaurant en récompense d’un 1er jour de stage

Des pies chez Pieminister

Encore une pie pour moi.

 

“Toad in a hole” (Oui, c’est vraiment son nom…)

  • A Londres :

Restaurant de cuisine française

Rien de mieux après une soirée à l’opéra !

Restaurant de cuisine française, avec musiciens jouant du jazz !

Magret de canard, sauce cointreau (de la liqueur)

Île flottante (J’avoue que ça ne ressemble pas bcp à celle fait-maison)

Et un restaurant coréen

Bulgogi, Kimchi, pousses de soja, riz, algues (que je n’ai pas touchées), et jus de raisin coréen.

  • La fameuse soupe… (Elle n’était pas aussi innocente qu’elle en a l’air)

  •   Un peu d’humour 😉 :

    Chili… Gastro… (Désolé.)

Je ne suis pas très sûre de vouloir essayer le Slime Cake… (en haut à gauche)

Ps : le vegan, et le végétarien est très a la mode en Angleterre. Et généralement très cool.

Du soleil en attendant de commander.

06
Jun

Tea Time at Anytime

Toute culture a ses clichés. Et l’un d’entre eux pour le Royaume-Uni est le thé.

Et comme toute personne aimant la littérature anglaise, et en particulier l’histoire d’Alice au Pays des Merveilles de Lewis Carroll, je connais l’existence du fameux “Tea Time”, et en quoi il consiste. Des gâteaux (scones, biscuits, sandwichs,…), du thé, et si possible quelqu’un avec qui ragoter. Mais pas l’heure…

La réponse : N’importe quand entre midi et le dîner.

C’est d’ailleurs de cela qu’il tient son origine. Car si aujourd’hui les anglais mangent en sortant du travail, vers 18h ou encore vers 19h. A l’époque de la première révolution industrielle en Angleterre, autour de l’époque victorienne, on ne mangeait pas avant 20h, et avec un simple sandwich ou 2 au déjeuner, l’attente est longue !!

Et ce sont les dames de la noblesse et de la bourgeoisie qui y lui ont donné son coté chic et l’ont rendu à populaire, en se réunissant ensemble pour “discuter des dernières nouvelles”, soit pratiquer un art ancestral : ragoter.

Le thé reste cependant, même sans l’heure du thé, l’une des boissons les plus consommées en Angleterre, après la bière, à égalité avec le café. Et il n’est donc pas rare d’entendre en entreprise, un collègue dire “Anyone want a brew?”, ou une question similaire, en allant se préparer une tasse de thé ou de café avec la bouilloire communale. Et ceux à toute heure de la journée.

En travaillant au rythme de mes collègues, on attrape rapidement l’habitude de boire 2-3,voir plus, tasses de thé, surtout lorsqu’il pleut !

06
Jun

GOAL !!!

Vous l’aurez deviné : le foot.

En Angleterre, le sport est encore plus présent qu’en France. Et le pays compte de nombreux clubs connus au niveaux international, et sont même en bourse pour certains.

Chacun a son équipe préférée, et il n’est pas rare que suite à un weekend, collègues discutent les derniers matches.

Et l’on sait rapidement lorsqu’il y a match : une grande ville même comme Manchester semble presque vide, les habitants soit aux pubs, chez eux, ou au stade (dont le bruit peut être à des kilomètres à la ronde. Littéralement.).

Certains en profitent pour gagner un peu d’argent en offrant pour £5 (soit 5.65 euros) une place devant leur maison, pour garer sa voiture pas trop loin du stade. Mais il faut venir très tôt pour ne pas être trop loin !!

Et il vaut mieux aussi éviter de vouloir prendre le bus ou le tram avant, mais surtout après le match ! Ils seront bondés, mais au retour de nombreux auront certainement abusés, et plus d’un peu de la boisson…

Quelques souvenirs de Manchester (Parade du 20 mai 2019. Les joueurs de Manchester City revenant champions de… je-sais-vraiment-pour-être-honnête (Désolé, je ne suis pas une fan de foot.) ):